C'est d'un brin de joie et de bonne humeur que j'écris ce soir.

Malgré le sale temps qui règne, cette atmosphère glauque, avec ces nuages si bas, oppressants... Ils m'enferment, réduisent le champs de vision. A l'étroit, tel un prisonnier, prisonnier de cette si capricieuse météo.

Et cela ne va pas aller en s'arrangeant!

Sale temps!

Avec un sourire en coin, un « smile » digne des plus beaux évènements j'ai repris le Cannondale hier soir...

Urban & Night riding dans Strasbourg!

Mardi soir, on à fait avec les pignons Fixes le repérage de la Alley-Cat de samedi.

(Infos sur la GTV)   <==  Clic

Magnifique parcours. Je ne pourrais le faire, dommage, j'ai une fête de prévue.

Bref...

Bathuan m'appelle, propose un rencard cycliste à 20h place de l'homme de fer. Ce sera sans refus. Le temps de remonter le Cannondale, de changer les freins du Decathlon, et hop, direction le centre ville à 20h.

Ce sera une course poursuite géante dans Strasbourg ce soir là... 45 minutes de folie, d'adrénaline, de prises de risques qu'on aime tant en vélo.

Enfin, je me sens revivre, dans le sens joyeux et propre du mot. Enfin, je me sens bien, je peux mettre mon énergie dans autre chose que des paroles et geste plus que mauvais.

Dimanche soir, on remet ça, avec une petite nouveauté cette fois-ci, on utilisera des radios (talkie) pour s'organiser une chasse à l'homme géante dans Strasbourg, on va s'éclater comme deux gros psychos!

Demain les photos du Cannondale monté Super Motard!

C'est avec un peu de recul, même très petit, que je me suis rendu compte d'une chose: tout ce que j'avais construit, même si ce n'était pas énorme, je l'ai cassé, détruit à la hache, comme un con et un bourrin pendant l'année précédente...

Des choses, trop se sont passées. Plus rien avec mon père, presque pas un mot.

1 an.

Sur tout, tout ce que j'ai fait j'ai imprimé ce mal-être. De façon assez naïve, quasi de manière inconsciente, presque contre mon gré.

Cette période de 5 mois, ou j'étais comblé. Amour, vélo, famille (ou du moins, en partie).

C'est après que ça se complique.

Le lycée, la classe qui ne ressemblait guère à autre chose qu'à une ménagerie bruyante, dont le niveau mental était désespérant... Je ne me suis jamais senti bien dans une classe, mais là, j'ai atteint le paroxysme de ce que j'appelais le stress du lycée.
Comment expliquer, que, quand on est à un doigt de l'hyperctivité, c'est infernal de rester assis 35h par semaine, cloué à une chaise, condamné à écouter un prof. Dur quand la concentration se fait rare.

Tout ça m'a miné le moral, depuis le début jusqu'à la fin.

Le 1er juin, date des stages, je me suis senti comme libre, libre, heureux, et libéré.
1 mois d'application, dans un domaine que j'aime bien, que j'adore même, le vélo. Ca change tout, le ocntact se fait avec les clients etc. Enfin du concret, je me sens à l'aise.

Depuis, l'apprentissage à commencé, et c'est sans cette caractéristique boule au ventre que je vais maintenant au lycée, serein, posé.

Je revis, enfin, en quelque sorte :)

A la personne qui se sentira concernée, si elle me lit. J'ai gaché trop de choses, maintenant, prends juste le temps de lire ces 2 mots...

"Je t'aime"

C'est assez difficile de ne pas rouler pendant 1 semaine, la deuxième devient un grand calvaire, mais la suite ne s'annonce guère plus réjouissante.

Il ne me reste plus que mon PC pour animer mes soirées.
Finis les rides de nuit avec Pablo, Bathuan, Francky et les autres.
Finies les balades avec Cyril, fidèle Pignon fixe'.

Ouai, trop de choses éphémères, qui n'ont pas assez duré.

Saloperie de chute, en sortant du travail. Vicieuse, elle m'emprisonne, m'empoisonne.

M'enfin, c'est comme ça.

Kronenbourg, son park, son ambiance, Jo, Pablo, Franck et les autres me manquent tout autant que mon si regreté Kona.
Ca fait 3 semaines que je flote.
Impression de vie vide, de sentiments simples mais ravageurs. Sans une seule fois être allé au Lac Blanc cette année.

Et aussi, tout ce qui à été gaché par le virtuel, ce qui se passe derrière un écran, seul, comme un con, pendu à mon clavier. Tant de choses ratées...

Comment exprimer cet enlacement de sentiments qui peuvent nous lier à certaines personnes ou même à certaines choses, qui, pour la plupart des gens, ne serait qu'un vulgaire vélo?
Comment dire que je l'ai aimé, soigné, bichonné, amélioré pendant plus de 10 mois, pour, à la fin, avoir LE vélo que je voulais. Unique, à mon image. C'est rageant, de le voir partir de la sorte.

Après des mercredis et samedis passés à travailler dans une boutique de vélo, pour me payer mes pièces, l'entretien etc.
J'y ai laissé tant de temps, de passion, d'amour, de sentiments.

Le 7 juillet, devant mon immeuble, ce rêve, mon amour de vélo à été volé. 1400€, souvent gagnés en travaillant. 1400€, autant de soins, d'entretien et de liens forts qui me liaient à mon vélo.
Certains trouveront débile ce que je peux écrire, mais quand on est passionné, qu'on consacre une grande partie de son temps à ça, ça fait plus qu'un pincement au coeur...

Fréjus, dernière destination de mon Shred... Dernier ride le 6, au park. Je venais d'investir dans une roue avant, une nouvelle transmition et un combo cintre / potence SPANK.
400€, les pièces avaient été montées le 1er juillet...

Penaud, triste, abatu voir même proche d'une simili dépression, j'ai arrêté la voile, en plein stage. Pour moi, c'était bon, les vacances étaies finies. Tristement, trop tristement.

C'est grâce à mes grands parents, mes parents, que j'ai pu, le 13 du mois, me reprendre un Cannondale Prophet.
Un petit couteau suisse, parfait pour de l'enduro léger, pouvant aussi jouer en Cross Country.
   Je l'ai trouvé chez Cycles Béraud à Fréjus.
Le soir même il dormait à mes côtés.

Bougre de Cannondale, il est plutot joueur, vif et assez maniable, malgré la taille XL. Je préfère rouler long :)

Je ne pensais pas attacher autant de sentiments à un vélo, mais c'est sur, le vol du Kona à vraiment changé quelque chose dans ma vie!

Big Kiss to you,

Pj

Hi all!

    C'est bien demain la fin de mon long week-end de 4 jours (héhé...). Retour à la civilisation si je puis dire, les seuls êtres humains que j'ai croisés étaient de la famille...

J'avais prévu un petit bout de ce texte pour parler de ce fameux tracteur qui me tient tant à coeur, mais ma garce de carte mémoire à emporté avec elle les photos de la journée d'hier.
Tant pis, ce sera pour dans 3 semaines!

Que dire? Le temps s'adoucit, ça bourgeonne, la bonne humeur est dans l'air. Je le sens, les gens vont mieux, et je dirais aussi que je vais mieux. Fini cette période que je chéris tant (putain d'hiver long et bien noir!), pendant laquelle sortir un des 3 vélos devient vite un combat de tous instants.
Le "ride" (le fait de rouler en Vtt Dirt / Freeride) peut reprendre, nos "spots" (endroits ou on roule) commencent à bouger et à se remplir de vie. Fini ces 3 mètres de feuilles oranges pourit qui trainent par terre. Fini ces flaques de boue qui attendrissaient tant ma mère et la machine à laver.

Mouarf, va falloir trouver des raisons utiles et valables pour laver et bichonner les vélos. C'est ma mère qui va être contente!

("Pierre-Jean, tu montes, on prend l'apéro!" "attends j'ai pas remis mes gommes pour cette aprème")

Ya pas que ma mère qui désespère au sujet du VTT, mon ex à fait de même, elle "passait après" selon elle.
M'enfin, ces gonzesses, on peut pas leur en vouloir, hein?

Moi, je vous laisse, le nouveau Age Of Empire est déjà dans le lecteur, il bouillone!

Bye,

P'dji

Salut!

Un petit moment que ça me tenait à cœur, que ça à occupé quelques-un de mes rêves...

Tout d'abord, un grand merci à Nico, qui m'a renvoyé ces photos. J'ai cramé ma carte mémoire, embarquant dans le néant, 1 an de joies, peines et voyages.

Voyager en Ter200, très bien et pratique, mais curieux comme je suis, je ne pouvais me contenter de monter en tant que simple "passager".
C'est donc, non sans culot (tu me connais à force ;) ) que je suis gentillement allez voir le chauffeur à quai, en lui demandant si il pouvait me laisser prendre quelques photos de la cabine.
  C'est avec un grand sourire qu'il me fit "Non, désolé" puis "Mais oui, pas de problème, attends-moi, on part dans 3 minutes"

Tout guilleret, me voilà qui monte dans le train, accroche mon spad (VTT pour les novices) sur un des 2 crochets qui se batent en duel.
Entretemps, le chauffeur arrive, ouvre la porte et m'invite à le rejoindre. Petit tuto, je retrouve mon poste de pilotage by Train Simulator.

Explications faites, 8h52, fermeture des portes.

  Départ à 8h53.

Finallement, très sympa, et vraiment passioné, ce chauffeur (don je n'ai pas le droit de citer le nom) m'a permis de découvrir un truc que je voulais voir depuis un sacré bout de temps!

Merci, vraiment merci, tu te reconnaitras en me lisant ;)

Ici, vue centrale du poste de commande.
On notera le pupitre centrale, avec, disposées
dessus, les quelques 9 feuilles composant le Road-Book de ce Strasbourg - Bâle.

Tout est ergonomique, on à le "Bi-ton" (klaxon quoi!) sur la droite.

J'allais oublier, la manette bi latérale de commande de gaz. Vers l'avant, accélération constante.

Premier pallier arrière, installaion du frein electrique, ensuite, plus on descend, plus on augmente la puissance de freinage.

Le freinage pneumatique est le dernier levier sur la gauche!

  Partie gauche de la cabine, jauges, et

pressions dans les conduites de frein.

Horloge et système de balisage Français

Ici, moment "fort" du trajet qui explique aussi le nom du train (TER200).

200 Km/h, sur 15 km.

A gauche, une partie du système de balise.

Compliquer à expliquer, en gros, il faut rentrer la longueur du train (coéf. de freinage) pour que l'ordinateur calcule la vitesse max autorisée.

   En espérant que ça vous à plu!

Prochain article, dès que j'ai une nouvelle carte mémoire!

Pierre-Jean

Yop!

Premier article ce soir.

J'avoue, j'ai un peu la tête dans le cul. 22h46, allez, j'me lance!

(pause: carnage en direct d'un Kinder Bueno!)

Comme vous le savez, j'habite à Strasbourg, en ces temps-ci, bondée de playmobils et cowboys.

On y trouve aussi les tontons flingueurs (cf: l'Armée).

Comme ces photos vous laisseront appercevoir une infime partie de ce qu'il se passe, place au texte!

28 pays représentés, 28 présidents, 28 délégations. Dont la plus imposante, celle de Barrack Obama (900 personnes!) dont la Maison Blanche à loué entièrement le plus grand hôtel de la ville pour plus de 1 Million d'€!

Et oui, ce fameux sommets des intouchables. (ooops, de l'OTAN, excusez-moi!) se tient dans ma si chère ville.

Merde, pour une fois qu'on à d'autres personnalités que Roland Ries (Maire Ps de la ville), on aurait pu s'attendre à mieux.

          C'EST LA GUERRE EN ALSACE!

     C'est non sans dire que je sens mes droits de citoyen se rétrécir de jour en jour. Jusqu'à maintenant, heure ou j'écris dans mon train qui me conduit à Nancy, on sentait vraiment dans la capitale de l'état du Choucroute Land la pression monter.

Patrouilles harcelantes des CRS, Policiers, Gendarmes, Militaires et même des hélicoptères n'ont cessé depuis ce lundi.

Quand je vous dit que je suis pressé de me casser, c'est vraiment peu dire!

    En 4 jours, j'ai été contrôlé 6 fois (fouilles plus vérif. Des papiers!). Quel bordel...

Comme sur cette photo, tous les égouts et toutes les canalisations de la ville ont été fouillées, inspectées et mises sous scélé.

Le risque d'attentat est très fort. Sans compter sur le fait que les Alter Mondialistes risquent de semmer un gros merdier. Ceci étant, notre cher Maire (Bises à toi Roland!) à cantonné les manifestants le long du Rhin. Quelle zone, déserte, ce sera pratique pour se faire voire et entendre pendant la manif. Allez, sans rancune Madame Démocratie!

C'est donc dans un  climat tendu et limite d'état de siège que je quitte la ville, Direction NANCY par le train de 16h36. Un peu de calme, ouf, ça fait du bien...